Les prévisions météo n’étaient pas bonnes, la pluie étant annoncée presque tous les jours et les températures bien basses pour un week-end de l’Ascension. Mais nous avons eu beaucoup de chance et le temps nous a permis de réaliser le programme. Ce fut 4 jours d’amitié, de découvertes, de belles randos et d’escalade, de bombance le soir, sans oublier la visite de cave de Clairette de Die et celles de petits villages typiques.

Mercredi 17 mai

Autour du château de Barry

Pour notre première rando en ce jour d’arrivée dans le Diois, nous avons choisi une balade dans le secteur de Vercheny, lieu de notre séjour.

Si la Clairette est dite « de Die », c’est pourtant le bassin de Vercheny qui en constitue le cœur.

Il faut prendre un peu de hauteur pour apprécier ce terroir couvert de vignes, et c’est de Vercheny le Haut, au lieu-dit « le Temple » que nous démarrons notre circuit en ce début d’après-midi.

Après avoir quitté les ruelles du hameau, le chemin longe des vignes et pénètre dans un sous-bois de chênes blancs et pins sylvestres. Puis par une piste forestière « escortée » de pins noirs d’Autriche nous montons en direction des falaises qui dominent la vallée de la Drôme.

La vue se dégage jusqu’à la ligne de crête. Suit une traversée à flanc d’un cirque marneux, et peu après le début de la descente nous repérons la sente qui va nous mener très vite aux ruines du château de Barry dont l’inaccessibilité ne manque pas de surprendre ! Cette construction de la fin du 11^e siècle occupe un site ahurissant ce qui ne l’a pas empêchée de subir un siège en bonne et due forme en 1277 par les soldats de l’évêque de Die, Amédée du Roussillon.

Nous profitons alors d’un exceptionnel panorama : la forêt de Saoû, les sommets de la Roanne, la montagne du Glandasse à l’est.

Retour sur le sentier de la descente très agréable qui va nous ramener à notre point de départ.

Peu avant l’arrivée, nous longeons les bâtiments de la Collectivité pédagogique de Vercheny *

Cette randonnée peut se poursuivre par la visite du sentier viticole « Pour la défense de la Clairette de Die », le long du court itinéraire des panneaux détaillent le travail de la vigne.

Durée de la rando : 4 h 30

Dénivellation : 600 m sur 11 km.

Temps agréable, lointains un peu brumeux, mais pas de pluie !

(* Depuis de longues années elle prend en charge des enfants et adolescents en difficulté qui grandissent éloignés de leurs parents, la plupart du temps sur décision d’un juge.

Heureux hasard, le 8 Mai 2023 sur France 3 a été rediffusé le documentaire « Les enfants de Vercheny » ).

Participants : Claude, Jean, Marie-Laure, Jacques, Michel P, Tina, Catherine, Nicole, Suzel, Isabelle, Danièle, Agnès, Piouche, Michel L, Clémence,

Encadrante : Nane qui a rédigé ce compte-rendu.

Escalade dans les Gorges de Saint-Moirans

Pendant que certains marchaient Jean-Paul, Yvon, Noël, Christine et Cécile grimpaient. Nous avons exploré le secteur Dalle de la Baume du site des Gorges de Saint-Moirans. Pas de marche d’approche, de belles dalles qui nous tendaient les bras, c’était parfait pour une après-midi grise avec menace de pluie. Les cotations aimables se sont révélées beaucoup plus coriaces que prévues. Merci à Jean-Paul qui a réussi à passer en tête partout et nous permis des essais en moulinette sur ce beau rocher raide et parfois avec des prises difficiles à trouver.

Cécile

Jeudi 18 mai

À 9h30, comme les autres jours, le temps est gris et les nuages bas. Aujourd’hui nous allons dans la vallée de la Roanne faire les Balcons de la Roanne à partir de Saint-Benoît en Diois. Françoise, Christian, Agnès, Danielle, Marie-Laure, Jacques, Nicole, Suzel, Cécile, Clémence, Michel L., Isabelle, Tina, Catherine, Renée, Claude, Michel P., Christine, Noël, Piouche, Yvon, Anne m’accompagnent pour cette belle randonnée.

Le village-rue tout en longueur est situé sur une crête. À l’entrée un café restaurant semble capable de nous accueillir à notre retour pour le repos du guerrier, Michel P. tout sourire parle déjà de Clairette. Nous passons au pied de l’église que nous venons de visiter et prenons le chemin qui descend pour atteindre La Roanne que nous traversons et nous entamons la montée sur l’autre versant à travers les vignes par un sentier en larges lacets. Après le vignoble au tout début de sa floraison, c’est un sentier raide qui nous attend et qui nous conduit jusqu’à un petit col rocheux où nous enfilons nos Kway car une pluie fine nous tient compagnie l’espace d’un moment. À travers les pins noirs d’Autriche, les genets d’Espagne, les vallons et combes ravinés, nous progressons soit par des pistes raides et étroites, soit par des chemins plus larges et doux. Puis la végétation s’éclaircit et nous traversons la départemental qui mène à Rimon, nous sommes près du but semble-t-il, il est plus de 12 h 30, les estomacs sont creux mais 190 m de dénivelé sont encore à gravir. Puis surgissent quelques maisons et l’église le long de la D 581 qui nous offre un petit muret et des grosses pierres nous permettant de nous installer assez confortablement pour nous restaurer dans cette salle à ciel ouvert et sans pluie.

Une fois rassasiés, nous parcourons avec intérêt ce village Rimon aux belles maisons rénovées et découvrons trop tard un espace protégé pour pique-niquer, une grange pour se reposer et des toilettes. Merci à ce hameau fleuri et très accueillant situé à 1000 m d’altitude.

Nous poursuivons notre boucle en descendant d’abord par la route puis par un long et large sentier en balcon sous les falaises et les rochers. Au pas de la Pousterle (petite fenêtre en patois) le sentier après une légère remontée, s’enfonce franchement dans la descente pour rejoindre la piste du début de notre itinéraire. Nous reprenons alors nos larges lacets pour rejoindre Saint-Benoît-en-Diois.

Comme prévu, petite pause sympa au café pour un débriefing entre compagnes et compagnons de route.

Merci à tous pour une chaude ambiance malgré un temps chagrin et plus spécialement à Cécile, Michel L. et Yvon comme serre-files ou anges gardiens pour leur aide.

Jean

Escalade

C’était au tour de Jules et de Victor d’aller grimper dans les Gorges de Saint-Moirans avec Jean-Paul. Bel après-midi sans pluie et bonne grimpe avec même un rappel pour Jules.

Vendredi 19 mai

Les 3 Becs

La météo étant plus qu’incertaine jeudi nous décidons de ne pas faire les 3 Becs jeudi mais vendredi où la fenêtre météo semblait plus favorable. Bien nous en a pris car après la dissipation des brumes matinales nous avons bénéficié d’une bonne matinée ensoleillée avant que le ciel ne se couvre dans l’après-midi mais sans pluie …. que demander de mieux !

Nous étions 11 pour cette rando au départ du col de la Chaudière au-dessus du beau village des Saillans : Agnès, Clémence, Claude, Danièle, Isabelle, Marie Laure, Piouche, Suzel, Jean, Yvon et Michel L (votre serviteur).

Il y avait foule sur le parking ou beaucoup de groupes s’étaient donné rendez-vous. 

Nous commençons la montée régulière sur un chemin parfaitement aménagé avec des marches en pierre que nous apprécierons plus à la descente qu’à la montée. Et après une petite heure et un arrêt à mi-pente nous rejoignons le pas de Siarra première étape de cette randonnée.

Afin de ne pas se refroidir nous repartons aussi sec vers le Veyou, premier Bec de notre circuit, que nous rejoignons vers 11 h 20. Après avoir apprécié la vue et pris des premières photos nous repartons vers le 2^e Bec, le Signal puis vers le 3^e, Roche Courbe où nous décidons de pique-niquer dans l’herbe à l’abri du vent parmi un parterre de fleurs. Il est 12h45 et avons marché pendant 3 h.

Nous repartons une petite heure après en direction du pas de la laveuse et de son rocher ou par un trou monumental nous pouvons admirer Saillans.

Nous poursuivons notre boucle qui nous fait redescendre dans la magnifique forêt de Saoû avant de remonter par le pré de l’Âne au pas de Siarra et rejoindre le parking par le même chemin emprunté à la montée, parking que nous atteignons vers 16 h. Nous décidons de fêter cette belle randonnée en allant tous boire le coup au village de Saillans.

En résumé : 10 km pour 950m de dénivelé positif et 5 h 20 de marche, tout à fait conforme au topo de Visorando. 

Michel L

La chapelle des Sadous

Vendredi, 09 h 30 …  le groupe 2 part en voiture en direction du point de départ de la randonnée : le village de La Chaudière. Nous démarrons par une traversée de 3 km sous un temps printanier et sur un chemin large et agréable qui nous conduit au col de La Baume. Je traîne un peu derrière car n’ayant pas été encadrant depuis pas mal de temps j’avais oublié que Visorando cumulait les distances. Arrivé au col de La Baume, je rejoins Michel et Nane qui s’élancent sur un chemin de montée à droite. Je suis surpris car pour moi il fallait descendre à gauche mais impressionné par ces encadrants bardés de portables dernier cri en bandoulière, je n’ose, avec ma méthode à l’ancienne (carte et boussole), les contredire…Bref quelques minutes plus tard nous faisons demi-tour et prenons le chemin de descente à travers les pins en direction de la chapelle des Sadous. Le décor est très beau, le sentier agréable, et il nous conduit à la belle petite chapelle qui contient un trésor inestimable : une table et des bancs que nous nous empressons de sortir pour partager un bon petit casse-croûte. Nous remontons alors à travers pins et belles vues sur le col de La Baume puis débouchons à travers forêts, prairies et pierriers sur la vallée de La Courance. Les montées et descentes, la remontée en lacets nous ont quelque peu assoiffés et c’est avec grand plaisir que nous prenons le pot de l’amitié dans un petit resto pittoresque tenu par un gars du village bien sympa et chaleureux (n’est-ce pas Catherine), pittoresque lui aussi…

Au total : 11km, 420 m D+

Ont participé : Catherine, Tina , Françou, Nane, Laurence, Nicole, Jacques, Jules, Victor, Remi, Michel.

Christian

Escalade dans les Gorges de Saint-Moirans

Plus que 2 grimpeurs aujourd’hui, Jean-Paul et Cécile, pour continuer à explorer les Gorges de Saint-Moirans. Cette fois-ci nous allons sur l’autre versant des gorges où une magnifique petite aiguille nous tend les bras. Un peu d’échauffement avant sur une 4b bien retors, puis nous nous lançons à l’assaut des 2 longueurs de l’aiguille. Beau rocher, surprise pour trouver le départ de la 2^e longueur, mais nous arrivons au sommet et en redescendons en rappel sans encombre. L’après-midi nous allons explorer 2 autres secteurs avec de très belles voies en 5 et, pour Jean-Paul, en 6.

Cécile

Samedi 20 mai

Le jour des pivoines

Allions-nous trouver les pivoines sauvages vantées dans cette randonnée sur la montagne de Praloubeau au départ de Jonchères au sud de Saint-Luc-en Diois ? Nous étions 15 à scruter les abords du sentier lorsque Claude a vu la première. Toute discrète, encore en bouton. Après cela a été un festival. Il y en avait partout. De véritables stars tant elles ont été photographiées. Elles ont égaillé la fin de la montée raide et continue de 500 m qui menait au col de Volvent où nous avons fait une pause bien méritée avant d’attaquer les 150 derniers mètres sur la crête pour arriver au sommet, le Gros Mourre, à 1525 m. Plus de pivoines mais une foison de fleurs : valériane, gentiane, myosotis, saxifrage, tulipe sauvage… dans une belle prairie, arborée par endroits, avec une vue magnifique de part et d’autre. Le ciel dégagé malgré le temps gris nous a permis de voir jusqu’aux Écrins. Après un pique-nique agréable au sommet du Gros-Mourre nous avons repris notre cheminement sur la crête de la montagne de Praloubeau. C’était toujours aussi magnifique. Puis nous sommes arrivés au chemin de descente bien raide au démarrage pour atteindre le col de la Motte. Nous avons encore retrouvé des pivoines pour le plaisir des yeux puis avons entamé une descente plus douce sur une piste forestière qui nous a mené directement à Jonchères sous une pluie légère. À 15 h 30 nous étions aux voitures, prêts à prendre la route du retour.

Les chercheuses et chercheurs de pivoines, Anne, Isabelle, Tina, Suzel, Catherine, Claude, Jean, Marie-Laure, Jacques, Nicole, Jean-Paul, Agnès, Danièle, ont vaillamment parcourus 12 km et 660 m de dénivelé avec leurs deux encadrantes : Nane et

Cécile

Album photos : https://photos.app.goo.gl/jgxWLPPbhg9kGGbc9