Dimanche 13 février, 8h rendez-vous devant la poste de Seyssinet-Pariset, ou nous croisons comme d’habitude les groupes d’OVS. Cette journée sera sportive puisque nous laissons les bouteilles pleines de Ginger Ale trouvées sur le parking. Jean-Pierre, Julia, Eddie, Martine, Cécile, Agnès (arrivée en tram) et moi-même prenons la route. Nous retrouvons Noël et Chantal à Corrençon.
Les voitures posées, le premier défi consiste à franchir la magnifique patinoire qui sert de parking. Inutile de tenter un triple salto, Gabriella et Guillaume ont déjà démontré tout le savoir faire français en la matière. Tout se passe bien et nous nous engageons dans la jolie combe du Souillet.
Arrivés à la Combe de Fer, nous marquons un arrêt pour découvrir cette toute mignonne cabane de la Combe du Fer, pompeusement baptisée refuge, ne rêvez pas, il n’y a que 2 places et bien serrées. Un endroit insolite à tenter pour la Saint-Valentin ? Quelques téméraires visitent le porche du gouffre à proximité. Cette cabane est en fait dédiée aux spéléologues qui explorent la cavité découverte par Martel, il y a plus de cent ans. Pas d’eau à proximité mais éventuellement à – 90 m sous terre. Le réseau du gouffre descend jusqu’à –450 m au moins.
Après le froid piquant du matin, nous apprécions les rayons de soleil de cette très belle journée.
La progression se poursuit en lacet dans une forêt qui s’éclaircit et nous arrivons dans une jolie combe ou Jean-Pierre nous fait découvrir une autre petite grotte. Noël et Eddie nous tracent le parcours sur une pente qui s’accentue. Le parcours devient très sauvage.
Pas grand monde au sommet de la Tête des Chaudières, le vent est bien présent. Nous prenons le temps de faire les photos et de dépeauter. La recherche d’un endroit abrité en dessous du sommet de la Tête des Chaudières s’avère difficile pour pique-niquer. La Team des K2 trace la route dans une bonne neige pour nous trouver un endroit sympathique pour manger.
Ensuite repeautage pour remonter et rejoindre le tracé classique, la neige n’étant pas suffisante pour prendre un itinéraire hors tracé. L’ancienne piste qui n’est plus entretenue nous offre de belles conditions de neige. Au départ des pistes, nous contournons les files de skieurs pour le télésiège, deux approches de la montagne différente. Retour sans encombre au parking, un peu plus forestier pour certaines. Le retour s’impose sans prendre le temps d’aller prendre un pot, les bouchons du Vercors n’étant pas une légende les dimanches ensoleillés.
Anne