Lundi 28 octobre 2024 : Grotte Marie Madeleine et col du Saint-Pilon
Le rendez-vous à l’hostellerie était fixé vers midi et demi. Tous les participants inscrits étaient présents, sauf Jean-Pierre, Maryse, et Catherine, obligés d’annuler au dernier moment. Le pique-nique était prévu près de l’Hostellerie, point de départ de la rando. La montée par le chemin du Canapé est assez raide mais nous atteignons assez rapidement la grotte dédiée à Marie-Madeleine. Il y a beaucoup de monde, randonneurs et pèlerins. Une partie du groupe se dirige vers le col du Saint-Pilon et sa chapelle que nous apercevions depuis notre arrivée sur la crête au-dessus des bâtiments religieux. D’autres décident de descendre, le col du Saint-Pilon étant aussi au programme un jour prochain.
Rando de 5 km et 300 m de dénivelé, une petite mise en jambes pour la suite.
Laurence ayant eu l’excellente idée de récupérer toutes les clés des chambres, nous nous installons donc rapidement avant de nous retrouver pour 18 h 30 dans la salle qui nous était réservée. Ce qui nous a permis de festoyer entre nous ! L’apéritif est offert ce soir-là par Cécile qui fête son anniversaire avec du Prosecco. Le lendemain soir ce sera Jean-Michel qui fête ses 70 ans avec Clairette de Die … Le troisième apéritif sera offert par tous, chacun comme d’habitude n’ayant rien oublié.
Le repas est servi à 19 h 15 précédé du bénédicité, très bref… Dès 20 h 30 nous rejoignons notre salle où les enfants ont trouvé leur coin pour jouer aux cartes. Le Quizz apporté par Anne a eu son franc succès ! Les adultes s’entretiennent du programme du lendemain que je leur présente grâce aux topos d’un ami cafiste.
Nane
Compte-rendu du groupe « cool »
Un petit groupe s’est formé pour des marches plus cool. Nous avons ainsi réuni Françoise et Christian Planchon, Alain Chabert, Les Rochereau (Laurence, Rémy, Jules, Victor), Anne-Marie, Astrid et Michel Pinéri.
Nous avons partagé, avec l’ensemble du groupe Alpes club et de nombreux pélerins , le premier jour la montée à la grotte de Marie Madeleine par le chemin des Rois. Dans cette grotte se trouve une statue de Marie-Madeleine et un reliquaire contenant les reliques de la sainte. Nous avons profité de la vue sur la Montagne Sainte-Victoire et le plateau de la Sainte-Baume.
Le second jour nous a permis de rejoindre par le Sentier merveilleux l’oratoire de Miette. Ce sentier porte bien son nom avec un cheminement dans la forêt avec une végétation très diversifiée (pins sylvestres, tilleuls, houx, érable, chênes, ifs, etc). Une belle récolte de cèpes a agrémenté notre randonnée. Après un pique-nique dans le parc de l’Hostellerie nous nous sommes rendus à la Glacière de Pivau. Cet édifice de 25 mètres de hauteur, récemment rénové, faisait partie d’un ensemble de 17 glaciaires édifiées dès le premier siècle. La glace stockée au cours de l’hiver était ensuite débitée en été pour alimenter les cités voisines jusqu’à Toulon et Marseille.
Pour ce troisième jour nous sommes partis du village de Plan d’Aups et sommes descendus par un chemin chaotique dans un canyon. Nous avons apprécié l’environnement et les sous-bois mais avons vite renoncé du fait de la raideur des pentes. Au retour nous avons visité l’église romane du Plan-d’Aups avec les commentaires du curé et un long sermon aux enfants. Un pique-nique agréable sur la place de l’église suivi d’un café sur la place du village ont clôturé notre journée.
Le groupe a apprécié l’ensemble du programme (randonnées cool, pique niques partagés, temps superbe, ambiance sympathique)
Michel P
Mardi 29 octobre : randonnée au pic de Bertagne et aux grottes
Pour cette deuxième journée, Nane nous propose de découvrir la partie ouest du massif avec à la clef une vue sur Marseille et Aubagne depuis le pic de Bertagne et un retour par le vallon de Betton et la découverte de deux grottes dont la fameuse grotte aux œufs. C’est donc à 16 que nous partons en voiture jusqu’au village d’à côté de Plan-d’Aups-Sainte-Baume où nous nous garons au parking de la Brasque. De là nous empruntons le GR de pays qui nous mène jusqu’au col de Bertagne. C’est l’occasion de faire découvrir à nos trois jeunes aventuriers (Gabin, Antoine et Arthur) les règles de la randonnée (rester accompagné, suivre le balisage, s’arrêter à chaque intersection). Du col de Bertagne nous prenons à gauche et après avoir atteint la crête nous redescendons pour prendre la route qui mène aux antennes situées à proximité du pic que nous atteindrons après avoir contourné l’enclos protégé zone militaire des antennes. Du pic la vue est magnifique mais il est trop tôt pour pique-niquer et donc nous retournons sur nos pas pour aller plein Est en direction d’autres antennes que nous atteignons vers midi, il est alors temps de pique-niquer à l’ombre d’un bosquet ou en plein soleil pas très fort en cette saison en fonction du choix de chacun.
Une fois restaurés, nous reprenons notre chemin toujours plein est, en suivant le GR avant de prendre un chemin sur la gauche qui nous permettra de basculer côté Nord pour rejoindre le vallon de Betton. La marche est facile les discussions vont bon train à tel point que nous ratons l’embranchement vers la grotte de Betton, mais pas question d’en rester là, nous décidons de remonter puis d’emprunter un chemin raide jusqu’au pied de la falaise sous la direction de Anne et les enfants très motivés par l’aventure. Nous pénétrons dans la grotte et découvrons des peintures rupestres « récentes » ainsi que des ex-voto à Sainte Marie-Madeleine.
Après cette première grotte, tout le monde ou presque est motivé pour aller vers la grotte aux œufs lieu chargé « d’esprit » propre à favoriser la fertilité et toujours visité comme nous avons pu nous en rendre compte en arrivant ou nous avons assisté à une « courte » cérémonie organisée par trois personnes présentes sur place qui nous aideront à pénétrer dans la grotte à l’aide d’une corde puis descendre dans la salle ou nous avons pu découvrir un petit lieu d’offrande baigné par la douce lumière de bougies. Les enfants furent les premiers à vouloir descendre et le papy était tout content de les accompagner. Ce fut le clou de la journée. Il ne nous reste plus alors qu’à redescendre par le chemin de montée glissant et encombré et après avoir rejoint le chemin principal nous prenons la direction de l’hostellerie alors que le soleil est déjà en train de se coucher. Superbe journée qui laissera pleins de souvenirs merveilleux
Participants : Nane, Anne, Cécile, Agnès C, Agnès R, Isabelle, Nicole, Martine, Claude, Marie Odile, Suzel, Jean, Michel, Gabin, Antoine et Arthur
Boucle de 13 km et 500m de D+
Michel L
Mardi 29 octobre : escalade, secteur Le pin de Simon
Nous étions 3 à grimper – Jean-Paul, Jean-Michel et moi – et avons choisi le secteur du Pin de Simon qui se trouve sur la route de Géménos après avoir passé le col de l’Espigoulier. Les voies sont de superbes dalles calcaire à l’équipement souvent éloigné. Elles se trouvent dans un très joli vallon assez sauvage. Nous avons mis un peu de temps à trouver le pied des voies, le topo étant par moment peu détaillé. Mais nous y voilà ! Seuls au monde et prêt à en découdre avec le rocher. Au début grand calme puis, malheureusement, un fond sonore vrombissant de voitures de sport et de motos nous accompagne. Il a duré toute la journée, heureusement avec une pause à midi ! Cela ne nous a pas empêché de profiter de cette belle journée de grimpe. Les cotations étant sèches, il fallait être attentif dans nos choix de voies, mais nous avons tous appréciés ce beau calcaire et le soleil qui ne nous a pas quitté de la journée.
Cécile
Mercredi 30 octobre : Pas de l’Aï -col du Saint-Pilon
Après l’exploration du cotés ouest du massif de la Sainte-Baume, nous partons pour la découverte du coté est sur une randonnée qui nous mènera au Pas de l’Aï (1 051m) puis retour par le col du Saint-Pilon que nous avions déjà franchi le premier jour. Mais aujourd’hui, pas de grottes à explorer.
En partant de l’hôtellerie de la Sainte-Baume, nous atteignons la très belle forêt domaniale. Ce « sentier Merveilleux » porte bien son nom. Cette forêt magnifique et très variée, hêtres, tilleuls, chênes, érables pourrait étonner dans ce pays provençal mais ils sont dus la pluviométrie généreuse du lieu. Les Ligures pratiquaient déjà leurs cultes parmi ces arbres sacrés. Arrivés au pas de l’Aï nous arrivons au point est de la crête. Une superbe vue s’offre à nous sur 360 degrés. À l’ouest, nous contemplons Marseille, au sud la mer, à l’est la montagne de la Loube, au nord la Sainte-Victoire. Pique-nique pour certains au lieu-dit « Le Paradis » tandis que d’autres continueront l’exploration jusqu’à la fin du chemin avant de les rejoindre.
Après le déjeuner, nous revenons sur nos pas, pour ensuite franchir le Pas de Villecroz. Nous nous trouvons alors sur un plateau avec peu de végétation. Il faudrait revenir au printemps pour profiter de la floraison des lavandins ou des asphodèles. Après le Signal des Béguines, des randonneurs nous ont signalé la présence d’un troupeau de bouquetins et de chèvres. Notre grand argentier s’y est d’ailleurs fait une copine qui ne le lâchait plus. Cette rencontre avec ce troupeau nous a amenés à nous poser beaucoup d’interrogations : que viendrait faire un bouquetin dans ce massif ? Est-ce bien les vraies cornes de bouquetin ? L’enquête est en cours.
Petit arrêt à la Croix des Béguines, avant de rebasculer de l’autre côté de la crête. Au col du Saint-Pilon, la fréquentation du sentier se fait plus dense et le sentier nous ramène à l’Hostellerie.
« Le massif de la Sainte-Baume, qui date de 8 millions d’années, est le château d’eau de la région. Dans ses flancs, naissent les rivières de l’Huveaume, de la Vède, de Peyrius, du Caramy, de l’Issole, du Fauge, du Gapeau et du Fauge. On y trouve aussi de nombreuses sources. L’altitude, une pluviométrie généreuse ainsi qu’un microclimat expliquent cette prodigalité aquatique ». Sainte-Baume, Sainte-Victoire, les plus belles randonnées, Pierre Garcin et Nicolas Lacroix, Glénat.
Pas mal pour un massif qui culmine à 1148 m !
Anne
Jeudi 31 octobre 2024 : Découverte des curiosités dans les environs de l’Hostellerie
Au programme de cette dernière matinée, une courte rando de 4 km au départ de l’Hostellerie pour découvrir le Tumulus de Miette. Lors de récents travaux on a trouvé des ossements humains. Dans le secteur il y a également un oratoire érigé par les Compagnons du Devoir, la Sainte-Baume étant une étape de leur Tour de France. Un peu plus loin, nous découvrons également une cavité qui pourrait amener à la Grotte de Miette, connue des spéléologues. Mais il faut être équipé en conséquence.
De retour aux voitures nous nous dirigeons vers la glacière de Pivaut qui servait aux habitants alentour lorsque les frigos et autres congélateurs n’existaient pas. Elle est impressionnante par ses dimensions. Une grande aire près des bassins, où l’on recueillait l’eau avant qu’elle ne se transforme en glace aussitôt entreposée dans ladite glacière, nous offrira un confortable coin de pique-nique avant le retour. Jean-Paul et Nicole vont prolonger leur séjour. Il fait trop beau pour rentrer.
À Saint Maximin, trois « équipages » vont se retrouver dans la basilique où repose Marie-Madeleine. La boucle est bouclée …. Grâce au beau temps nous avons enfin découvert ce massif de la Sainte-Baume, la Sainte-Victoire proche lui ravit souvent la vedette !
Nane
Lien pour les photos : https://photos.app.goo.gl/SmGGd9jSyaykdgUJ7