Le 11 septembre, nous partîmes 11. Je précise tout de suite que nous revînmes autant (voire plus ! cf. ci-dessous).
Donc, rdv fixé et réussi à 7h30 à Vizille pour Nane, Danièle, Martine, Tina, Pierrette, Simone, Jean-Pierre et votre serviteur, où nous nous répartissons dans 2 véhicules. Moins d’1h de route plus tard, nous arrivons au parking des Aymes, à Mizoën, juste au dessus du barrage du Chambon. Nous retrouvons sur place Jean-Paul et Nicole qui ont passé déjà 2 nuits sur place et ont profité de leur samedi pour partir à la découverte du Sommet de la Quarlie, au dessus de Besse. Quelques minutes de patience nous amènent Colette.
Le groupe est au complet et nous nous mettons en route, peu avant 9h, en suivant le GR50, « Tour du Haut Dauphiné ». Le sentier traverse plusieurs combes dont l’Ardoisière qui porte bien son nom : terrain péteux à souhait, dont on ne tenterait pas, même avec les quelques câbles installés, une traversée les yeux bandés.
En ayant gagnés quelques 250m de dénivelé, nous retrouvons les abords du Lac Lovitel puis le hameau des Clots. Le gardien du refuge du même nom est parti en ballade, mais nous le rencontrerons à la descente. Un peu en dessous du refuge, les deux JP me laisse en douce compagnie pour aller effectuer la via ferrata du Voile de la Mariée.
Du refuge, le sentier monte « dré dans l’pentu » dans la combe du ruisseau de la Pisse, et nous permet bientôt d’admirer sous tous les angles la magnifique Fontaine Pétrifiante. Au dessus, nous observons une harde de chamois (15 individus au moins) qui détalent devant nous, démontrant une fois de plus leur agilité légendaire (eux) dans les terrains abrupts 🙂 Il commence à faire chaud dans cette montée. Les hautes herbes sont jaunies par la sécheresse de ces dernières semaines et les orages de la nuit n’ont rien changé à l’affaire.
Plus haut, nous rejoignons la route forestière qui monte de Mizoën pour aller jusqu’au Refuge des Mouterres et aux Chalets des Fay.
Le Lac des Mouterres qui peuple ma carte au sud du refuge du même nom paraît idéal pour le pique-nique. Il est 12h30 et … le lac n’existe plus ! Qu’à cela ne tienne, nous faisons « comme si » et profitons tout de même du point de vue somptueux sur la Meije, le Rateau, le Glacier de la Girose.
Si certaines en ont « assez », d’autres en redemandent encore. Et le Cairn qui nous nargue depuis les hauteurs du Plateau d’Emparis finit par faire craquer Danièle et Martine. Grand prince, je les accompagne.
Nous mettrons tout de même une bonne heure pour parcourir les 3,5km qui nous séparent du Lac Noir, sur le plateau proprement dit. Le panorama de là-haut est à couper le souffle. Nous profitons quelques minutes de la vue avant de prendre le chemin du retour. 2 petites heures nous suffisent pour rallier le refuge des Clots où le reste du groupe nous attend en sirotant un verre. Il est 16h et la chaleur est vraiment pesante maintenant.
Les derniers kilomètres sont avalés rapidement pour nous rentrer tous au parking des Aymes. Jean-Paul et Nicole sont descendus plus tôt, accompagnés de Colette qui a retrouvé Séverine et nos enfants Théophile et Anaïs, venus eux aussi profiter du cadre somptueux.
Or donc, ils partirent 11, mais revinrent 13, accompagnés par deux chèvres du refuge des Clots qui ont bien failli faire passer « par dessus bord » plusieurs de nos plus hardies marcheuses.
Bilan des courses (les chiffres c’est important par les temps qui courent) : Pour le (ex-)Lac des Mouterres, compter 1050m de dénivelé positif, et12 km aller-retour.
Pour le Lac Noir, Danièle et Martine ne m’en voudront pas trop de leur avoir « vendu » le dénivelé supplémentaire qui fait joyeusement grimper le compteur à 1400m de dénivelé pour 19km…
Quelques liens et informations complémentaires :
– la via ferrata est documentée dans plusieurs topos ainsi que ici :
– le refuge des Clots est une destination parfaite avec des enfants, petit dénivelé, distance réduite. Seule précaution : tenir les plus petits à carreau (voire encordés) car la glissade ne pardonne pas et mène directement dans le lac du Chambon (prévoir plusieurs rebonds tout de même…). http://www.lerefugedesclots.fr
– Le Plateau d’Emparis, parfois appelé « de Paris » sur certaines cartes, n’a pas grand chose à voir avec la capitale. L’hypothèse visiblement la plus consensuelle parmi les toponymistes serait une origine Celte, dont la racine « PAR » signifie « exposé au soleil, qui brille, etc. ». En tout cas cette explication colle parfaitement à notre expérience de ce dimanche 🙂