C’est par un samedi après midi ensoleillé que Nane,Maryse ,Jean-Pierre et Manu empruntent le joli sentier qui monte doucement de l’Ecot au refuge des Evettes .Ce dernier rappelle quelques mauvais souvenirs quant à ses prestations hotellières.Cette fois-ci l’accueil est avenant, assuré par de charmantes créatures que ne manque pas de remarquer ce coquin de JP. Pourtant la qualité des nourritures terrestres n’est pas à la hauteur bien qu’en quantité très confortable. La nuit se passe sans encombre,tout juste Nane se plaint-elle de ses voisins qu’elle trouve ronfleurs.
Le lever a lieu à 3h45. Jean Pierre qui nous avez dit la veille être démoralisé(nous n’en saurons pas plus l’animal étant taiseux), est pressé comme « un pet sur une toile ciré » .Il s’autoproclame commissaire en chef et décide d’un itinéraire au départ du refuge qui nous fera emprunter une mauvaise moraine et nous fera perdre au bas mot 3/4 d’heure .
Nous prenons pied sur le glacier des évettes.Un peu plus haut vers 3000m il est déjà 7 heures et le soleil darde ses rayons sur les pentes menant à l’Albaron. Nous décidons alors de changer d’objectif et nous nous dirigeons vers la petite Ciamarella. La vigilance est de mise car les crevasses sont nombreuses et les ponts de neige peu sûrs .Nous atteignons le sommet(-2 m).
A la descente Jean-Pierre nous montre toute l’expérience bienvenue qu’il a de la progression sur terrain glaciaire. Il se résout aussi à ne pas suivre l’itinéraire de la montée, ce qui aura une triple avantage
– une descente plus paisible
– la possibilité pour Nane de faire tremper ses pieds qu’elle a brûlants dans ces vieilles chaussures (Nane nous dit qu’elle ne souhaite pas changer ses vieilles affaires car elles la protègent dit-elle)
– l’heureuse surprise pour moi de trouver du Génépi en quantité tout à fait intéressante
Finalement nous rejoignons Maryse qui a profité du cadre bucolique du refuge