Après notre aventure dans le Dévoluy, nous voilà tous ou presque au rendez vous le 18 juin au parking Gemo de Meylan pour nous rendre sur Bourg-Saint-Maurice dans la vallée des Chapieux. Waze nous suggère de passer par Beaufort et le Cormet de Roselend. Le lieu de départ de cette course est le terminus de la route des glaciers au lieu-dit parking des Lanchettes à 1970 m. À 14 h 15, après avoir déjeuné rapidement nous partons sous un soleil de plomb sans un souffle d’air en direction du refuge. Le chemin est agréable, la vue splendide, les cascades magnifiques, le refuge droit devant nous à 2750 m perché au pied de l’aiguille des Glaciers. Nous prenons notre temps, faisons quelques haltes pour nous désaltérer et 2 h 30 plus tard nous arrivons au refuge. Une fois les places dans les dortoirs attribuées, nous profitons du beau soleil pour boire une bonne bière pression sur la terrasse en attendant l’heure du repas fixée à 19 h. Jean-Pierre a la bonne surprise de découvrir un groupe du CAF justement venu aussi faire le mont Tondu. Au menu du repas : sublime « velouté patate oignons et menthe », un couscous végétarien (au pois chiche), de la tomme de Savoie et un gâteau au chocolat 4 étoiles. Pour le lendemain, l’heure du petit-déjeuner est fixée à 4 h pour un départ à 4 h 45. À 21 h tout le monde est couché mais pas évident de trouver le sommeil alors qu’il fait encore jour
Le lendemain, Anne ne se sentant pas bien décide de rester au refuge et regagner dans la matinée le parking. À l’heure dite, avec baudrier, casque et frontale nous partons en direction du pied du col du Tondu où nous attend un peu d’escalade par une voie équipée de câbles et de mousquetons. Nous décidons de laisser nos affaires en trop et de nous encorder : Cécile avec Jean Pierre, Bo Ram avec Michel, Louis avec Alexis, Martine avec Chantal et enfin Agnès avec Jean-Paul. À 6 h tout ce beau monde se trouve au col ou nous décidons de prendre par le glacier plutôt que par l’arête. Après avoir mis les crampons et sorti le piolet nous progressons sans difficultés et après avoir passé la rimaye bien visible nous arrivons au bout de 2 h au Pain de sucre. Nous décidons d’en rester là et de redescendre par le même chemin. Lors de la descente, Bo Ram et moi-même avons l’occasion de mettre en pratique comment assurer et se récupérer en cas de chute et montrer ainsi que la formation a bien été assimilée. Ayant dû, à plusieurs reprises, modifier la longueur entre nous, chacun a pu ainsi réviser les différents nœuds appris à commencer par le nœud de cabestan.
Au pied du col nous rangeons la corde et récupérons les affaires laissées et descendons par un « ancien » glacier, aujourd’hui transformé en névé pour retrouver le chemin de montée à 1 h du parking où nous retrouvons Anne confortablement installée dans sa voiture. De là nous nous rendons au Chapieux pour une bière bien méritée avant la dislocation du groupe en attendant de nous retrouver le week-end du 9/10 juillet pour la Meije Orientale et le refuge de l’Aigle
Michel L