Le beau temps se maintenant et la tendance des dernières sorties s’orientant vers la découverte d’itinéraires sportifs, une visite au Margeriaz s’imposait avant que les intempéries ne nous clouent au logis. A 8h30 nous sommes donc au parking de l’école de la Combe à 950m. Colette était miraculeusement presque à l’heure et Simon venant directement de Cluses surgit pendant que nous chaussons nos brodequins.
L’itinéraire commence dans la ruelle principale du village, mais rapidement nous montons à travers champ pour rejoindre le hameau des Bouvards. Un peu plus haut une ruine au nom funeste de Noire Combe devrait jalonner le sentier qui doit nous donner accès au GR 96 du tour du pays des Bauges. Seulement des chemins, il y en a de partout, à gauche, à droite, en haut, en bas. La plupart sont inexistant sur la carte, il n’y a aucun panneau d’indication et la présence d’une coupe de bois avec ses propres accès, complique encore l’orientation. Il faut bien le reconnaitre, malgré sa carte, son topo et son GPS, le commissaire est un peu perdu. Deux tentatives au feeling pour emprunter des sentiers plausibles se soldent par des échecs, et les participants(tes) commencent à douter de leur guide. Finalement un long chemin horizontal, et unepiste de ski opportune, nous ramène sur l’itinéraire.
Immédiatement on est dans le dur. Le sentier est bien dessiné, mais ne s’encombre pas de lacets inutiles. C’est droit dans la pente que la petite troupe est à la peine pour rejoindre la base des falaises. Privilège de la jeunesse Julia, Eddie, et Simon sont aux avant postes et nous attendent devant les câbles sécurisant les deux passages clés. D’un coté l’option de la grotte avec un pas d’escalade et un cheminement dans le noir, que décide de suivre Eddie et Simon, de l’autre le passage du Golet de l’Agneau que le reste de l’équipe va emprunter les deux se rejoignant au sommet. Le passage est magnifique et vertigineux, mais somme toute assez facile. Des ferrures et des échelles permettent un parcours en sécurité et le groupe rodé par deux randonnées similaires est parfaitement à l’aise. Un long défilé entre des murailles termine le goulet et nous sortons quelques mètres sous le sommet, découvrant avec surprise et un peu de déception, les remontées mécaniques de la station. De nombreux randonneurs vagabondent aux environs, il faut dire que de ce coté ci, un itinéraire géologique, « le sentier des tannes et des glacières », (les tannes étant l’équivalent des scialets du Vercors) est balisé.
Le déjeuner est vite expédié, la température ne se prêtant pas à une sieste prolongée. Nous poursuivons notre circuit sur les crêtes dentelées dominant St Jean D’Arvey, jusqu’au col de la Verne. Nous retrouvons alors le GR96 qui revient par des tours et détours et une dernière côte de 200m, jusqu’à la Combe.
Ils étaient présent : Colette, Julia, Line, Magali, Nane, Tina, Eddie, Simon, et
JPP