Les Rouies 18/07/2017
Il est 14h30 lorsque nous quittons le parking du Chalet-Hôtel du Gioberney (1629m).Un dernier regard sur la cascade du voile de la mariée et nous prenons le sentier qui longe le torrent de la Muande Bellone. A la cote 2022m, on laisse à gauche l’autre sentier qui mène au Lac Lauzon. On franchit le torrent et on laisse à droite, le chemin qui mène à la cabane de la Muande. On gagne le refuge par un agréable sentier aux multiples lacets. Il est 16h lorsque nous arrivons.
Le refuge du Pigeonnier (2423m) mérite bien son nom. C’est déjà un très beau belvédère avec vue plongeante sur le minuscule parking et surtout, sur l’impressionnant versant Nord du Sirac, qui clôt au Sud, la série des grands sommets du Massif des Ecrins mais aussi sur les Bans, le Pic des Aupillous et bien sûr, les Rouies, Un demi de bière bien frais nous récompense de ce premier effort. Juché sur un rocher, un bouquetin nous regarde. Une fontaine coule dans un petit bassin de bois et fait entendre son murmure. Mais nous ne sommes pas là pour flemmarder, Jean Pierre nous propose une révision des nœuds et manipulations de cordes. Ce n’est pas gagné, surtout pour ceux qui comme moi ont deux mains gauches. Heureusement l’heure du repas arrive, il est 19h. A 21heures nous sommes sur nos couchettes.
Le réveil sonne à 4h ; le petit déjeuner englouti, nous nous équipons pantalon baudrier et casque.
Du refuge, départ à la frontale à 5h ; nous prenons la sente qui part plein Nord. Elle effectue une longue traversée ascendante. On contourne le pied de l’arête Sud du Pic Ouest du Vaccivier pour atteindre une zone de névés sous les séracs du glacier des Rouies. Cet accès n’est plus Les Rouies 18/07/2017
Il est 14h30 lorsque nous quittons le parking du Chalet-Hôtel du Gioberney (1629m).Un dernier regard sur la cascade du voile de la mariée et nous prenons le sentier qui longe le torrent de la Muande Bellone. A la cote 2022m, on laisse à gauche l’autre sentier qui mène au Lac Lauzon. On franchit le torrent et on laisse à droite, le chemin qui mène à la cabane de la Muande. On gagne le refuge par un agréable sentier aux multiples lacets. Il est 16h lorsque nous arrivons.
Le refuge du Pigeonnier (2423m) mérite bien son nom. C’est déjà un très beau belvédère avec vue plongeante sur le minuscule parking et surtout, sur l’impressionnant versant Nord du Sirac, qui clôt au Sud, la série des grands sommets du Massif des Ecrins mais aussi sur les Bans, le Pic des Aupillous et bien sûr, les Rouies, Un demi de bière bien frais nous récompense de ce premier effort. Juché sur un rocher, un bouquetin nous regarde. Une fontaine coule dans un petit bassin de bois et fait entendre son murmure. Mais nous ne sommes pas là pour flemmarder, Jean Pierre nous propose une révision des nœuds et manipulations de cordes. Ce n’est pas gagné, surtout pour ceux qui comme moi ont deux mains gauches. Heureusement l’heure du repas arrive, il est 19h. A 21heures nous sommes sur nos couchettes.
Le réveil sonne à 4h ; le petit déjeuner englouti, nous nous équipons pantalon baudrier et casque.
Du refuge, départ à la frontale à 5h ; nous prenons la sente qui part plein Nord. Elle effectue une longue traversée ascendante. On contourne le pied de l’arête Sud du Pic Ouest du Vaccivier pour atteindre une zone de névés sous les séracs du glacier des Rouies. Cet accès n’est plus suffisamment en neige. Nous prenons plus à gauche un couloir à 30° rocheux au début puis en neige. C’est crampons aux pieds que nous remontons ce couloir. Au sommet la Pointe du Vallon des Etages se présente à nous dans le décor très sauvage qui s’offre à cet endroit. Nous prenons pied sur le glacier, Nous traversons ce plateau vers l’Ouest, puis plein Sud en se dirigeant vers l’arête Nord-est des Rouies. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages. La traversée de ce plateau glaciaire est absolument merveilleuse.
Jean Pierre trouve l’endroit où franchir la rimaye. On gravit les 150m dans des éboulis instables la pente finale de 35° jusqu’au sommet (3589m). Il est 9h30. Le panorama est fabuleux : en dessous, le lac des Rouies, vers l’Ouest l’Olan se dresse devant nous, à l’Est le majestueux Pelvoux ; un peu plus au Sud la Barre des Ecrins. Quelques photos, un petit casse-croûte et nous voilà repartis pour la descente. Je ne manque pas de m’emmêler les « pinceaux » dans un rouler- bouler stoppé par la vigilance de Jean Pierre. Vers 12h30 nous sommes de retour au refuge. Une pose d’une heure et nous reprenons la descente pour retrouver les voitures. Le verre de l’amitié à Saint Firmin et nous nous séparons non sans nous être promis de nouvelles émotions.
Un grand merci aux chefs de cordées Jean Pierre, Jean Paul et Roland pour leur patience et leurs encouragements.
suffisamment en neige. Nous prenons plus à gauche un couloir à 30° rocheux au début puis en neige. C’est crampons aux pieds que nous remontons ce couloir. Au sommet la Pointe du Vallon des Etages se présente à nous dans le décor très sauvage qui s’offre à cet endroit. Nous prenons pied sur le glacier, Nous traversons ce plateau vers l’Ouest, puis plein Sud en se dirigeant vers l’arête Nord-est des Rouies. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages. La traversée de ce plateau glaciaire est absolument merveilleuse.
Jean Pierre trouve l’endroit où franchir la rimaye. On gravit les 150m dans des éboulis instables la pente finale de 35° jusqu’au sommet (3589m). Il est 9h30. Le panorama est fabuleux : en dessous, le lac des Rouies, vers l’Ouest l’Olan se dresse devant nous, à l’Est le majestueux Pelvoux ; un peu plus au Sud la Barre des Ecrins. Quelques photos, un petit casse-croûte et nous voilà repartis pour la descente. Je ne manque pas de m’emmêler les « pinceaux » dans un rouler- bouler stoppé par la vigilance de Jean Pierre. Vers 12h30 nous sommes de retour au refuge. Une pose d’une heure et nous reprenons la descente pour retrouver les voitures. Le verre de l’amitié à Saint Firmin et nous nous séparons non sans nous être promis de nouvelles émotions.
Un grand merci aux chefs de cordées Jean Pierre, Jean Paul et Roland pour leur patience et leurs encouragements.