Le covid qui nous confine dans un périmètre de 10 km, nous amène à (re)découvrir notre environnement immédiat.
Michel a choisi une balade en deux parties, l’Ecoutoux le matin et le St Eynard l’après-midi.
Certains vont dire : c’est quoi l’Ecoutoux ? Pourtant, il a toujours était là…mais vous l’ignoriez, avec son aspect modeste ! Eh bien, c’est ce mont qui garde l’entrée du Sappey, à gauche de la route. Les anciens l’appelaient aussi le Berluchon ou la montagne du Sappey.
Deux voitures laissées au col de Vence pour le retour du soir, et direction Bens pour le départ. Avant le village du Sappey, au carrefour avec la route du Fort du St Eynard, prendre celle de gauche qui traverse les Sagnes et mène à ce hameau. Nous laissons les voitures au niveau d’un grand centre équestre.
De là, un bon chemin monte régulièrement le long de la crête. Nous traversons ainsi une très jolie forêt qui doit être bien appréciée en plein été. Un replat, quelques petits raidillons, puis le sommet.
Petit sommet, bien sûr, mais très belle vue ! Sous cet angle, nous avons quelques hésitations pour reconnaître certains lieux et sommets de Chartreuse que nous connaissons pourtant bien… La descente est vite avalée par nos éclaireurs, Jules et Victor.
Casse-croûte, dans le vaste parc de loisirs du Sappey. La proximité a permis à Anne-Marie et Christian de nous rejoindre pour le pique-nique et profiter du charme et de la sérénité de ce beau vallon du Sappey.
Puis Nane, Claude et Jean ont pris la direction des crêtes et fort du Saint-Eynard.
Que la Chartreuse est belle ! C’est beau chez nous !…
Balade avec Nane, Claude, Jean, Michel, Rémy, Jules, Victor, Françoise.
Françoise
Complément au texte de Françoise Planchon sur notre sortie à l’Ecoutoux
Du Sappey rejoindre le fort du Saint-Eynard
Après l’Ecoutoux et un déjeuner pris dans les prairies du parc du Sappey avec pastis et rosé pour réconforter Anne-Marie et Christian qui nous avaient rejoins mais n’avaient pu participer à notre rando du matin.
Nane, Claude et Jean, comme trois rescapés avec la panse lourde, la jambe molle et le moral au plus bas puisque laissant leurs amis seuls avec leurs pissenlits, sont partis, sur les conseils de Michel, à l’assaut du Mont Saint Eynard 1330 m. Après une bonne petite grimpette et le dépassement d’un petit groupe assez bruyant qui avait agacé Nane, nous atteignîmes la crête et pûmes tel des aigles, admirer la vallée s’étendant à nos pieds avec sa mu multitude de maisons tout en bas, serrées les unes contre les autres. Nous poursuivons notre chemin en direction du fort, il serpente, monte et descend entre forêt et falaise : c’est grandiose bien que cette voie soit un peu trop fréquentée. Au fort beaucoup de monde et beaucoup de jeunes aussi ce qui fait plaisir aux vieux grincheux que nous sommes et cerise sur le gâteau, l’endroit est assez propre.
Ce fort avec ceux de la Bastille, du Mûrier, des 4 Seigneurs et de Montavie fait partie de la ceinture fortifiée de Grenoble construite entre les années 1873 et 1879.
Pour retrouver nos voitures au col de Vence, nous nous engageons dans la descente et constatons avec bonheur que c’est un chemin accueillant, débarrassé de ses pierres qui nous mène à bon port. Nous n’en avions pas ce souvenir.
Nous nous séparons, contents de cette journée ensoleillée et de nos plus de 1000m de dénivelé avalés. Merci à Michel et aux autres pour ces bons moments de partage.
Jean Ballay