La randonnée d’aujourd’hui a été glaciale mais magnifique. Nous sommes partis du hameau des Petits Deux juste avant Gresse-en-Vercors pour monter au Pas de Berrièves. C’est une belle montée régulière de 700 m, d’abord dans la forêt, puis dans un vaste pierrier. Nous apercevons quelques bouquetins. Les derniers lacets sous le col sont raides et surtout très ventés.
Côté Vercors ce n’est pas mieux : gris, froid et venté, mais le paysage est bien différent : il y a des arbres et beaucoup de lapiaz. Pour rejoindre le Pas de la Ville, nous décidons de ne pas tenter le sentier par les crêtes, plus exposé, car le temps ne s’y prête pas. Nous faisons donc le grand tour par la cabane de Jasse du Play, le GR 91 (Grande Traversée du Vercors) et le croisement vers la cabane de Jasse de Chau.
Nous démarrons donc du col de Berrièves par une descente de 300 m. Le sentier serpente en pente douce jusqu’à la cabane de Jasse du Play. Elle était heureusement libre, et nous avons pu nous y abriter pour un déjeuner bien réconfortant.
Nous sommes repartis sur le GR 91, longue mais très agréable traversée d’1 h, qui monte et descend très légèrement. Au niveau du croisement vers la cabane de Jasse de la Chau, nous remontons en direction du Pas de la Ville. Montée d’environ 300 m bien régulière.
Au Pas de la Ville il y a toujours autant de vent. Le paysage est somptueux : le Grand Veymont à notre droite, toute la barrière du Vercors à notre gauche et Gresse et le Rocher des Baconnet en contre-bas. Nous descendons un peu et nous nous arrêtons pour regarder et photographier des femelles bouquetins avec un petit. Ils ne sont pas du tout effrayés par les randonneurs et continuent à vaquer à leurs occupations. Passés les pierriers nous obliquons sur le sentier du balcon est pour revenir en direction du hameau des Petits deux. La nature y est très différente : des arbres, des fleurs, beaucoup de verdure. Arrivés au niveau du téléski de Pierre blanche nous descendons vers Gresse. La descente est délicate car très pierreuse. Nous croisons des patous qui aboient, mais heureusement restent derrière les filets qui délimitent le territoire du troupeau.
Nous innovons en prenant notre pot avant la fin de la rando, mais un bar nous tendait les bras après cette vilaine descente alors que nous savions qu’il n’y en avait pas au hameau des Petits Deux. La voiture était encore à une demi-heure de marche. Nous y sommes arrivés sans problème, bien ragaillardis par notre pot.
Merci à Babette, Danielle, Nane et Jean-Pierre d’avoir bravé avec moi la froidure de ce dimanche d’août.
Nous souhaitons à Agnès C., qui n’a pas pu venir à la randonnée, que sa cheville se remette vite et de la retrouver en forme pour le tour du Sautron.
1100 m de dénivelé – 19 km
Photos https://photos.app.goo.gl/v7v5Y8R98KYcXqL87
Cécile