A 9 heures sonnante, nous remontons les rues d’Aspres. Juste après les dernières maisons, un panneau nous indique l’emplacement du village primitif, seuls quelques pieds des murs subsistent. Un peu plus loin, à l’écart du chemin, se trouvait une mine, il n’en reste que la plateforme de l’entrée. Sous les hêtres, la montée est agréable dans la fraicheur matinale. A 1365m, nous rejoignons un chemin carrossable qui nous amène à la bergerie de Sambus. Ensuite, il faut suivre la ligne de crête des Aversins en utilisant au mieux les sentes des moutons. Arrivés au sommet des Cloutons, la crête s’incline, un parapente nous survole, les vautours fauves planent autour de nous, et tranquillement nous rejoignons le fameux Laton Gazonné à 2121m.
Un petit vent de sud nous fait nous installer sur le versant nord face à la Salette. Après le casse-croûte et une petite sieste tout juste dérangée par le sifflement du passage d’un planeur, nous redescendons sur les Cloutons et le col d’Aspres. De là, un bon chemin à travers bois nous ramène au village. Il est déjà 17 heures lorsque nous prenons un pot à l’auberge du village.
Entre Dévoluy, Champsaur et Ecrins, ce parcours aérien et peu fréquenté convenait bien à cette superbe journée d’été.
Ils étaient avec moi: Nane, Danièle, Nicole et Pierre.