Compte tenu des températures la décision a été prise de partir tôt c’est donc à 6 h 30 que nous nous repartissons dans 2 voitures et prenons la direction de Prabert.
À cette heure-ci pas de difficulté pour trouver une place mais nous sommes loin d’être les premiers, en sortant des voitures l’ambiance est fraîche et brumeuse, nous l’accueillons comme un bon signe.
Et à 7 h 15 le groupe constitué d’Agnès, Christian Doyelle, Christine Fagot, Danielle, Joël, Martine, Suzel, Jean-Pierre et Marie-Pierre traverse le pont de la Betta et s’engage sur le chemin pierreux, plutôt raide mais bien ombragé. Il s’agit du GR 549, il alterne des épisodes de grimpette sérieuse et très caillouteuse en lacets avec des moments plus tranquilles en traversée. Encore beaucoup de fleurs le jalonnent.
Nous arrivons au lac de Crop en moins de 2h et surprise, plusieurs tentes sont plantées et nous avons l’impression d’en déranger les habitants qui vaquent à leurs occupations du matin !
Le lac est enveloppée d’une brume tantôt légère, tantôt s’épaississant et nous avons du mal à distinguer les pécheurs sur la rive opposée, mais nous entendons pourtant leurs jurons quand ils manquent leur prise !
Après une petite pause boissons et douceurs, nous repartons en suivant toujours le GR qui nous amènera finalement au-dessus du lac Bleu, petite mare pas très intéressante, que nous bouderons pour nous élever « durement » vers le col de la Mine de Fer. Nous décidons de ne pas l’atteindre, car trop long avec ses 500 m de dénivelé, nous irons seulement vers un endroit plus hospitalier pour une vraie pause. En continuant notre progression nous avisons un promontoire rocheux qui domine le lac et la vallée, ce sera notre repère pour la pause repas. Il est dominé par le Ferrouillet et la pointe de la Scia.
Nous ne nous sommes pas trompés d’endroit, des crottes de bouquetins nous indiquent qu’ils ne sont pas loin. En effet, Christian avec ses jumelles en avaient déjà vus de plus bas, et il suffit de regarder le pierrier en face de nous pour en apercevoir plusieurs. Qui se déplace tranquillement, qui se repose couché sur un rocher, qui broute, qui s’éloigne dans les barres rocheuses…, tout en mangeant nous sommes au spectacle !
Tous sauf un, Christian, il nous a abandonnés pour monter à vive allure jusqu’au col où il mangera dans le froid et peu de vue car la brume bouche l’autre côté.
À force de scruter la montagne en tout sens, on finira par apercevoir Christian qui descend et nous rejoint toujours au pas de course ou presque.
Après encore quelques coups d’œil aux bouquetins, l’appel de la descente est sonné !
Nous l’avions anticipé en montant, elle s’avère fastidieuse parce que très rocheuse et raide jusqu’au lac. La suite est plus aisée mais très fréquentée, nous retrouvons la forêt et les ombrages avec plaisir ainsi que le ruisseau et sa végétation luxuriante. La chaleur commence à se faire sentir et nous avons hâte de rejoindre les voitures pour aller nous désaltérer. Quelques centaines de mètre après le parking une buvette est installée, nous y partagerons un bon moment sous les parasols et avec encore un peu d’air de la montagne.
Cette randonnée nous a permis de faire environ 900 m de D+ pour 5 km, en A/R.
Merci à toute l’équipe de nous avoir accompagné, et ravie pour ma part d’avoir fait la connaissance de Christian et Christine, nous espérons les revoir !
Marie-Pierre