Nous sommes partis à 5 pour cette belle randonnée aux couleurs d’automne – Nane, Chantal, Yvon et sa sœur Cathy et moi – avec un départ du parking du Clos de la Balme à Corrençon. Au début tout allait bien : agréable rando en forêt en direction de la combe de Fer, avec cueillette de champignons variés et abondants. Mais les multiples sentes ont vite transformé cette mise en jambe en course d’orientation.

Après environ trois quart d’heures nous sommes trouvés devant le plat de résistance : une longue montée sans discontinuer de 400 m de dénivelé positive. Chacun a pris son rythme et peu à peu nous nous sommes rapprochés du chemin qui arrive de Combeauvieux. La montée devient alors un peu moins raide et le sentier se transforme en large chemin. Nous sommes alors arrivés à l’antenne qui borde la piste de ski, puis nous sommes dirigés vers le Pas de la Balme, le Mur des Sarrasins et le sommet de la Tête des Chaudières. Le ciel commence à se dégager ; la vue sur la combe et le sommet sont magnifiques.

Peu avant le sommet Nane décide de s’arrêter. Il est 13 h, la marche a été longue et le dénivelé fort. Les nuages sont toujours présents mais le soleil pointe le bout de son nez. Nous allons au sommet en version légère, sans nos sacs, et dans la montée nous rencontrons une bouquetin femelle, une étagne, qui se balade avec agilité sur les rochers à quelques pas de nous. Elle prend son temps et ne semble pas être dérangée par notre présence. Elle finit cependant par rejoindre les siens et nous laisse aller tranquillement au sommet. Très belle vue avec le soleil et les nuages qui jouent à cache-cache. Photos d’usage ; coucou à Nane, petit point rouge en contre-bas, et nous voilà redescendus pour partager le pique-nique avec elle.

Nous descendons après cette pause gustative avec vigilance dans la première partie car les rochers glissent et la terre est bien grasse. Nous reprenons le même chemin jusqu’au début de Combeauvieux. Là nous obliquons vers le sentier près de la piste de ski, mais il est très pentu, les pierres roulent et nous sommes fatigués. Nous prenons alors la clé des champs et marchons à côte sur ce qui deviendra une piste de ski mais qui pour l’instant est une belle prairie. Nous reprenons le chemin quand il se fait moins raide et finissons sur une piste forestière accueillante avec des couleurs d’automne flamboyantes et un soleil maintenant bien installé.

C’était une très belle randonnée de 950 m de dénivelé positif et de 13 km. La Tête des Chaudières est un sommet qu’on fait traditionnellement l’hiver mais qui est très agréable à cette saison même si les sentiers tracés droit dans la pente et les cailloux qui les recouvrent rendent la randonnée plus difficile l’été que l’hiver. Il y a beaucoup de possibilité pour monter au sommet de la Tête des Chaudières. Nous aurions pu aller jusqu’à la cabane de la combe de Fer et continuer en montant par le versant est, mais c’est très raide et cela demande une bonne connaissance du terrain car il n’y a pas de sentier et beaucoup de lapiaz. Un projet à faire avec ceux qui en auront envie une prochaine fois.

Notre parcours était suffisamment sportif pour rassasier les amateurs de courses en montagne ! Merci à Nane, Chantal, Yvon et à sa sœur Cathy de m’avoir accompagnée.

Cécile

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