A 8h30, nous sommes 5 à nous retrouver sur le parking de Perquelin, Nane, Danielle, Martine, Nicole et moi. Les nuages sont déjà bien accrochés aux sommets quand nous partons pour une visite des curiosités de la Dent de Crolles. Au col des Ayes, ça caille, on ne traine pas. Après le trou du Glaz et les passages câblés, nous bifurquons pour voir l’arche (si quelqu’un en connait le nom, je suis intéressé), après quelques passages d’escalade, nous la découvrons dans le brouillard, dommage. En débouchant sur le plateau, nous surprenons un troupeau de chamois avec leurs petits.
Retour au départ du sangle de la Barrère que nous suivons toujours dans le brouillard. Au pas de l’Oeille, Danielle et Nicole montent directement au sommet et je pars avec Nane et Martine pour la vire Est. Pire que la dernière fois, du blanc en bas, du blanc en haut, cette fois encore on n’y voit rien. Nous nous retrouvons tous à la croix, le soleil fait de très timides apparitions. Nous repartons après le casse-croute pour la cheminée du Paradis toujours dans le brouillard. Rapidement, il nous faut traverser des taches de neige, au-dessus des lapiazs ça ne rassure pas. Le sentier n’est pas évident à suivre, heureusement quelques marques de peinture sur des rochers nous aident bien. On passe à ce que je suppose être l’embranchement pour la cheminée du Paradis, la visite sera pour une autre fois. Un peu plus bas, un chamois me coupe le chemin, juste quand on croise un autre groupe. Leur guide me déconseille de descendre par le sentier du Prayet, trop gras, trop raide. Alors on rejoint le chemin de ce matin. Encore dommage, c’était bien plus court et surtout on ne connaissait pas.
A 17h30, on arrive aux voitures. Nane se promet de partir du col du Coq la prochaine fois qu’elle part faire la vire Est. Quitte à marcher pour ne rien voir, autant que ce ne soit pas trop long !
Jean-Paul