C’est plein d’espoir côté météo que nous sommes partis sous un ciel bien bas à Perquelin.
Ca commençait par une montée particulièrement acrobatique sur un chemin bien encombré par des arbres victimes d’une armée de bûcherons en furie. Au col des Ayes, aucune vue. Ensuite, nous sommes passés au trou du Glas puis avons pris le sangle de Barrère sans difficulté, pour rejoindre l’aiguille de l’Oeille. Pierre décidait de monter directement au sommet alors que nous options pour un détour par un sangle en face est décrit comme très aérien. A part un pas où il fallut bien agripper la corde en place, le sentier ayant disparu dans le vide, rien d’impressionnant. Il faut dire que le brouillard y était sans doute pour quelque chose, la vue vers le bas se limitant de fait à quelques mètres.
A midi, nous étions au sommet, le soleil tentait de courtes percées. Le président nous offrait sa tournée de Visan, Nane le café et Nicole la Chartreuse, petite sieste sans exagération et on repartait.
Le retour fut assez long. On retrouva le GR au pied de la prairie sommitale, et nous filions à travers le chaos de Bellefond qui se révéla bien « cahoteux » à certaine, mais avec « bravitude », nous nous en sortions sans séquelle. Passage par la cabane de Bellefond (ou Bovinant suivant les sources plus ou moins lucides), puis le col de la Saulce. La descente directe sur Perquelin fut bien périlleuse et il fallut faire preuve d’une grande maitrise pour contrôler au mieux dérapages et glissades dans la boue. Un ruisseau providentiel sur la fin du parcours nous permit de redonner un peu de dignité à nos pantalons et à nos chaussures.
Il reste encore dans ce secteur plein d’autres itinéraires à découvrir, encore des idées pour un prochain programme.
Les participants: Nane, Nicole, Michel, Pierre, et Jean-Paul