Nous étions trois au rendez-vous matinal à Vizille, et il était 7 h 20 au Collet, point de départ de notre rando. Température idéale (17 °C) pour débuter notre ascension, le soleil pointait au sommet de l’Aiguillette.
Le chemin du Couard démarre après deux lacets vers 1470 m sur une piste plutôt raide. Après un grand replat herbeux, on attaque des gradins rocheux mais des câbles aident à la progression sur des vires aériennes. À hauteur des lacs de Neyza, le col se dessine. Il n’est plus très loin. À 10 h nous y sommes, en même temps que le soleil tant redouté.
Un jeune sportif arrive juste derrière nous (1 h de montée !), et aimablement à notre demande nous prend en photo.
Petite pause, et nous partons sur le sentier de la Cochette pour aller pique-niquer au col du Sabot. Une pancarte nous barre la route et nous recommande de passer par le col de l’Aiguillette (travaux en cours). J’invite mes deux co-équipières à me suivre, s’il y a problème, on fera demi-tour, on a le temps.
On entame alors une longue traversée à travers d’immenses pentes de schistes argentés face aux aiguilles de l’Argentière. Les étais en ferraille ont du mal à soutenir les portions les plus soumises aux écoulements (d’où les travaux en cours). 500 m plus bas, le lac de Grand-Maison colore ce décor exceptionnel, et on arrive sans problème dans la cuvette du Sabot (2090 m). Il ne reste que quelques mètres de montée pour arriver au col.
Il est midi, l’heure du pique-nique, avec le mont Blanc tout au fond. Il nous paraît moins enneigé que d’habitude !!!!
Vers 13 h nous entamons la descente. Nous passons près du berger et de son troupeau que l’on a failli pas voir tellement les bêtes se confondaient avec la montagne ! Elles se reposaient et se protégeaient du soleil, le nez sur le ventre de la voisine… Quelques échanges avec le berger qui déplorait la perte de deux bêtes la nuit précédente avec le loup. Mais « on est sur son territoire », il faut faire avec. La sagesse qui parle …
Descente tranquille, un petit air nous fait du bien, on ressent la chaleur au fur et à mesure que l’altitude décroit. Il est 14 h 30 quand on arrive à la voiture, bien chaude….
Petite halte au café habituel d’Allemont, si confortable et… à l’ombre.
Merci à Danièle et à Agnès d’avoir été mes valeureuses compagnes d’aventures… et qui m’ont fait confiance !
Nane