En ce troisième dimanche avant pâques, nous sommes huit à affronter les murailles de Château vert et du Palais .Du col des Deux au nom curieux, la ballade débute par une route forestière débonnaire que l’on suit en devisant paisiblement. Un peu plus haut les choses sérieuses se précisent, car nous prenons pied sur la crête rocheuse qui domine par des falaises de cent mètres le hameau du Chaumeil et la route qui monte à Gresse. Le parcours est parsemé de trous et de rochers alternant avec de petites
Le point culminant de Château vert est bientôt atteint .Au loin se détache l’objectif suivant, la falaise du Palais. Un petit détour pour prendre une sente peu marquée qui nous emmène par des bois de feuillus jonchés de feuille mortes, aux pied des contreforts . Michel musarde à l’arrière on le recherche anxieusement, à son âge tout peut arriver, mais ce n’était qu’une ruse pour se faire désirer.
Un petit raidillon permet l’accès au plateau sommital du Palais. C’est un peu sportif et glissant .Mais tout le monde s’en tire assez bien. Le plateau est un immense lapiaz, parsemé de trous et de gorges. Le passage clé est une passerelle acrobatique jetée sur une crevasse de 20 m de profondeur et que l’ensemble de l’élément féminin se refuse à passer. Un itinéraire compliqué empruntant le fond des dépressions avec passage obligé de chatière permet de contourner la difficulté . On s’aperçoit à cette occasion que certaines pour ne pas dire toutes ont de plus en plus de mal a lever la jambe .Seule l’agile Nicole se tire avec aisance de toutes les difficultés. Denise s’inquiète pour Pierre de l’étroitesse de l’ouverture….. Michel patine sur les pierres humides, Anne Marie jure qu’on ne l’y reprendra plus, Daniel et Françoise stoïques suivent le mouvement .
Le sommet du palais est atteint vers midi .La vue est magnifique. A l’Est sur la crête qui va des rochers du Baconnet jusqu’à la montagne de la Pale, à l’Ouest c’est le spectacle de la formidable barrière rocheuse du Vercors entrecoupée par les pas : de la Ville, de la Posterle, Berrieves, de Serre Brion, de l’Etoupe, Morta, Ernadant. Au Sud le Mont Aiguille se découpe sur le col de l’Allimas, au Nord la Grande Moucherolle et les Deux Sœurs s’avancent sur le col de l’Arzelier.
Le casse croute était impatiemment attendu par Michel qui dégaine immédiatement une bouteille de rosé .La descente sans problème sera précédée d’une sieste réparatrice interrompue par des ronflements que nous avions déjà entendu en Tinée, et nous terminons la journée par le pot habituel, à St Guillaume. Merci à Nicole, Pierre, Denise, Daniel, Françoise, Anne Marie, Michel.
JPP