Lieu de randonnée prévu par Jean-Pierre : une boucle à partir de Saint-Jean-d’Arvey avec passage au Trou de l’enfer. Nous avons accepté de le suivre pour aller voir de plus près ce qui se trame en enfer…
Nous avons quitté Meylan par un temps bien gris, et la pluie nous a accueilli en arrivant à Saint-Jean-d’Arvey sur le parking du village. Le temps de mettre nos chaussures et charger nos sacs, elle s’est heureusement arrêtée. Nous avons remonté la route pour prendre sur la droite un sentier parfois étroit et raide, rendu boueux par les pluies, qui nous a conduit à un superbe point de vue sur le Trou de l’enfer. Le sentier par des lacets serrés, descend vers le torrent pour aller franchir la passerelle himalayenne du Trou de l’enfer.
La passerelle du Trou de l’enfer est réalisée sur le principe d’une passerelle « himalayenne » : pont suspendu avec câble et caillebotis en bois (mélèze). Elle mesure 32 m de long et s’élève à 8 m au-dessus de la rivière. Elle permet de relier les communes de Saint-Jean-d’Arvey et Puygros.
La rivière rencontre ici des roches tendres (marno-calcaires) qui offrent peu de résistance à la force de la rivière ce qui en fait un torrent dans des gorges profondes.
Après la passerelle, nous sommes remontés par un sentier sinueux jusqu’à une grande clairière puis descente de la piste vers le Pont du Sordet. C’est une ancienne arche en pierre, bien cachée par la végétation qui ne fait pas très envie à traverser même si des traces laissent voir que cela se pratique. Il n’y a pas de parapet, la hauteur est conséquente, le cheminement étroit. Normalement, le ruisseau La Ternèze se franchit aisément (hors fortes eaux) à gué, ce qui n’était pas le cas. Nous avons donc fait demi-tour.
En cherchant des informations sur la date de construction de ce pont, il est apparu qu’il n’est plus beaucoup répertorié. Il serait impraticable car trop vétuste et obstrué plus bas par un important éboulement de rocher qui serait descendu en 2013. Mais, nous n’avons pas vu de panneau d’interdiction, ni l’arrêté municipale et l’accès n’est pas fermé.
Nous sommes descendus vers la passerelle du Petit-Moulin. Les habitants étaient autrefois beaucoup plus proches des rivières comme nous le rappelle ces anciens moulins utilisant la force de l’eau. Dans ce site, l’eau amenée par un canal de plus de 500 m était utilisée 3 fois. Quelle belle leçon d’économie d’eau !
Nous avons pris notre pique-nique dans les ruines de ce moulin. En repartant, un joli héron a pris la pause. Le chemin s’est poursuivi tranquillement vers Thoiry, sur le trajet un magnifique potager a attiré notre attention puis le sentier nous a fait revenir sur Saint-Jean-d’Arey, terminant ainsi une boucle.
Comme il n’était pas très tard, à l’unanimité, nous avons adhéré à la proposition de Jean-Pierre de nous rendre au festival Nature et Montagne, de la Maison des arts de Montbonnot-Saint-Martin dont c’était la 1ère édition. Le food-truck garé devant la Maison des arts nous a permis de nous désaltérer avec du coca local ou de la boisson au gingembre. Les plus gourmands se sont laissés tenter par des cookies ou des gâteaux au chocolat.
La qualité des photos présentées nous a beaucoup plu, en particulier les orchidées présentées par Cédric Seguin dont vous pouvez avoir un aperçu sur son site : www.cedricseguin.com à la rubrique « inflorescence ». Ce festival est une 1ère édition et on espère bien le retrouver l’année prochaine. Si vous aimez la photo, il y aura un autre festival de photos également sur le thème de la Nature et de la Montagne, début octobre en Chartreuse.
Voici le lien pour les photos : https://photos.app.goo.gl/WWhDv3nsddPGTxMP8
Données de la randonnée : 900 m D+ et 15 km.
Nous n’avons pas vu le diable dans le Trou de l’enfer 😉
Bien amicalement.
Anne Monnier